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 |  Sujet: Re: saison 2011 2012 résultats de l'olympique de marseille Ven 4 Nov - 10:47 | |
| L'OM n'a rien lâché (0-0)
01/11/11 - Arsenal 0-0 OM
Rigoureux et généreux, l’OM a tenu la dragée haute à Arsenal sur son terrain. Un nul maîtrisé qui renforce les chances de qualification pour les 8es de finale. Elle pourrait être acquise dans 3 semaines lors de la venue d’Olympiakos au Vél’.
Si après Ajaccio, Lens et Dijon, on eut tout loisir de louer la virtuosité et l’efficacité offensive de l’OM, c’est d’autres vertus, tout aussi importantes, à commencer par la solidarité, qui ont permis à l’équipe marseillaise de repartir mardi soir d’une des places fortes du football européen avec la satisfaction du travail bien fait.
Compte tenu des forces en présence et des résultats des deux premières journées, il fallait prendre au moins un point dans la double confrontation avec les Gunners. Ce qui ne fut pas fait à l’aller, par la faute d’une absence coupable en toute fin de rencontre, le sera au retour. Pour une très belle opération comptable. Et, si l’on prend un peu de recul, la confirmation que la formation de Deschamps a véritablement franchi un cap depuis la dernière trêve internationale.
Avec un peu plus d’audace et une meilleure exploitation des coups de pied arrêtés, l’OM aurait même peut-être pu devenir le premier club français victorieux à l’Emirates. Mais il revient de tellement loin après son effrayant début de saison, que ce serait faire preuve de gourmandise que de ne pas pleinement se satisfaire de son partage des points sur la pelouse d’Arsenal.
Comme Didier Deschamps l’avait laissé (un petit peu) entendre, le 4-4-2 est resté au vestiaire pour un 4-2-3-1 plus dense dans l’entrejeu. Un secteur clé, a fortiori en Champions League, et où Diarra a probablement rendu sa plus belle copie depuis qu’il évolue à Marseille. Un vrai pilier.
Et dès l’entame on put apprécier l’allant offensif phocéen, avec un trio d’occasions plus ou moins nettes : talonnade de Jordan Ayew (2e), frappe enroulée du gauche de Loïc Remy (23e) et surtout une reprise en extension d’André Ayew, de peu à côté, suite à un dédoublement côté droit (6e).
C’était prometteur, mais les promesses n’ont pas toutes été bien tenues ensuite. Malheureusement. Pour bonifier les effets d’un pressing incessant de toutes les lignes, il aurait fallu enchaîner avec davantage d’explosivité. Et garder en tête au moment de se déployer et de transmettre que la défense d’Arsenal est trop empesée pour bien savoir gérer les ballons dans son dos, en profondeur.
A l’inverse des Marseillais, les Londoniens sont apparus maîtres dans l’art de la projection vers l’avant. Avec une circulation de balle éclair dès la récupération. Quelques gouttes de sueur froide ont perlé sur le front des 3 000 (bruyants) supporters olympiens. Mais le quatuor défensif Fanni, Diawara, Nkoulou, Morel s’est chargé d’éponger, à grand renfort de concentration.
Bien sûr, Mandanda eut tout de même sa part de boulot. Il l’accomplit sereinement, en s’imposant dans les airs, comme au sol sur des frappes de Gervinho et Ramsey. Et pour le reste il n’y avait pas de quoi se plaindre du choix de Wenger de se passer de Van Persie et de titulariser Park en pointe.
Tout au long de la seconde période les hommes de Deschamps se montrèrent tout aussi contrariants pour leurs hôtes. Ils n’ont rien lâché. Et parfois fait mieux que de résister, en terminant avec du punch, grâce à la fraîcheur apportée par Amalfitano.
Solide, l’OM le sera jusqu'au bout. Il ne revivra pas le terrible final de la manche aller, et y gagnera un point bigrement important dans la course à la qualification. Olympiakos défait à Dortmund, les Olympiens disposent de 3 points d’avance sur le 3e et pourraient ferrer leur place en 8e de finale dans trois semaines lors de la venue des Grecs au Vélodrome. En cas de succès marseillais, ce serait quasi fait. Et si dans le même temps les Allemands ne gagnent pas à l’Emirates, il ne sera même plus utile d’user du conditionnel. |
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